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Le joujoueb de Froidich

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Mercredi (15/02/06)

Home. L'Enfant Vieux

Compo de français

Jusqu’au bord de ta vie

Tu porteras ton enfance

Ses fables et ses larmes

Ses grelots et ses pleurs

Tout au long de tes jours

Te précède ton enfance

Entravant ta marche

Ou te frayant un chemin.

(Andrée Chedid)

 

 

 

Home : L’Enfant Vieux.

 

Vue de dehors, cette résidence pour retraités paraissait tout à fait normal, mais de l’intérieur, mis à part le hall d’entrée, tout était différent. Deux gardes armés de matraques se postaient fièrement devant les deux portes qui menaient dans les différentes salles de la résidence. Dans le hall, la secrétaire épluchait des dossiers de candidature et remplissait des formulaires d’inscription, il faut dire que tout le monde ne rentrait pas dans " l’enfant vieux ". Le directeur avait réussi à donner une excellente réputation à son établissement et beaucoup de demandes étaient formulées chaque jour.

La plupart du temps une lettre d’excuse était envoyée à la famille expliquant que l’établissement était complet et que de nouveaux pensionnaires ne pouvaient pas être acceptés pour le moment mais que le patriarche de la famille serait redirigé vers un établissement situé le plus près possible de l’habitation familiale.

Les personnes qui rentraient dans " l’enfant vieux " devaient posséder certains critères : Ils devaient avoir un minimum de vitalité, mais surtout ils devaient avoir quelque chose de mystérieux. Pour beaucoup, les pensionnaires étaient des handicapés mentaux, d’autres étaient artistes mais il n’y avait pas de critères fixes, c’était toujours le directeur assisté de son comité de décision qui prenait le choix final de l’acceptation ou non de l’individu dans l’établissement. Le comité de décision était constitué de pédagogues, médecins et de psychologues réputés et la décision se faisait toujours après un entretien avec la personne en question.

Jonas était pensionnaire depuis plus de 20 ans. Quand il était entré, à l’age de 85 ans, les médecins avaient présenté un dossier parfaitement acceptable puisque quelques problèmes cardiaques et sa trisomie mis à part, il était en bonne santé et débordant d’énergie.

Jonas n’avait pas mis beaucoup de temps à s’habituer aux traitements psychologiques qu’imposent les médecins à tous les pensionnaires de ce home. La plupart mettaient près de 2 ans à intégrer parfaitement le traitement appelé " fontaine de jouvence ", mais il avait suffi de 4 mois à Jonas pour acquérir le traitement de sa totalité.

 

 " La fontaine de jouvence. C’est ainsi que se prénommera le traitement que subiront nos cobayes " disait le directeur. " J’aime bien ce nom, et il décrit tout à fait le projet confidentiel que je vais tenter de mettre au point avec l’accord et le soutien du ministre de l’éducation et ce pour autant que je sache garder cela secret. Voyez-vous, cher gendre, je vais engager des médecins, des psychologues… plein de spécialistes qui m’aideront dans ma tâche, dans notre tâche si vous le voulez bien. Je ferai de vous mon sous-directeur, vous m’épaulerez pour tout ce qui est de l’administratif : les éventuelles réunions avec la presse, avec les politiciens et autres personnels de sécurité. "

" Mais en qu’est-ce que le projet prévoit exactement ? " Répondit Georges.

" Eh bien, il s’agit d’un pensionnat pour retraités dont le but sera de faire retomber ces vielles personnes en enfance afin qu’il puisse jouir de leurs dernières années comme l’auraient fait des enfants c’est à dire en s’amusant et en ne se souciant plus des petits ennuis de la vie. Il paraîtrait selon un de mes chercheurs que cette méthode guérissent assez bizarrement les problèmes médicaux liés à la vieillesse et rallonge la vie de près de dix pour cent en moyenne. Mais il s’agit pour l’instant d’un projet assez vague, je n’en saurai plus que lors de ma réunion avec les spécialistes "

 Jonas avait une compagne de chambre depuis peu. Un écrivain, elle avait été placée dans la chambre de Jonas afin d’apprendre comment Jonas avait pris connaissance et comment il utilisait les méthodes enseignées dans l’établissement. Son nom était Marjorie, elle avait 63 ans mais elle n’arrivait pas à s’adapter, à se dévergonder suffisamment et elle s’ennuyait la plupart du temps. Elle réussissait cependant à dissimuler quelques feuilles quand les autres pensionnaires faisaient des dessins et à les mener jusqu’à sa chambre sans que les accompagnateurs ne s’en rendent compte et ainsi, tous les soirs elle rédigeait un journal intime qui expliquait ses relations avec les " vieux enfants " et en particulier les discussions du soir qu’elle partageait avec Jonas.

 "Prague, le 18 janvier 1948.

 Comment ai-je pu atterrir ici ? Certes tous ces gens parviennent à se divertir dans ce pensionnat même si certains paraissent faire semblant de s’amuser avec ces jeux d’enfants, mais je ne me vois vraiment pas pouvoir un jour accéder à leur mentalité.

Jonas, mon compagnon de chambre est l’individu qui m’interpelle le plus, il paraît réellement être un enfant d’une centaine d’années. Il parle comme un enfant, il a complètement perdu l’utilisation des mots que les " grandes " personnes utilisent dans la vie courante. Les seuls mots qu’il semble connaître ou qu’il semblait connaître avant mon arrivée n’avait de rapports qu’aux jeux, à la nourriture, la boisson, le repos ou la toilette. Cependant mon arrivée a changé quelque peu la donne, et les responsables semblent ne pas trop m’apprécier pour cette raison. J’ai réussi à apprendre quelques mots et un peu de mon savoir rationnel à ce vieil homme. Pourquoi fais-je cela ? Je ne sais pas exactement. Cet homme a quelque chose qui me plait, je sens qu’il pourrait s’épanouir s’il n’était pas conditionné pour être un enfant. "

 

 

 

 

 

" Prague, le 13 février 1949.

Les rapports entre Jonas et moi sont devenus beaucoup plus compréhensibles. J’ai compris sa manière de vivre et m’en inspire de plus en plus. Peut-être que le directeur avait raison et que petit à petit j’allais m’adapter à la vie dans le " vieil enfant ". Cependant Jonas aussi a changé, il n’est plus l’enfant qu’il était il y a une année, et je pense en être responsable. Nous nous sommes mutuellement influencés et l’on pourrait tout deux nous comparés à des adolescents. Lui m’a donné la possibilité de m’amuser comme un enfant et moi je lui donne mes pensées rationnelles et lui apprend, ou plutôt lui réapprend des mots qu’il n’utilisait plus. "

" Prague, le 15 février 1949.

Hier, c’était la Saint Valentin, j’ai appris à Jonas toute la signification de ce jour ainsi que des précisions sur l’amour. Et finalement ce que je redoutais est arrivé : nous avons couché ensemble. J’ai parlé l’autre jour de notre " état d’adolescents ", c’était exactement cela, nous avons fait l’amour comme deux adolescents inexpérimentés. J’ai de plus en plus peur pour Jonas. Il devient incroyablement autonome mais je crains pour lui car, après avoir surpris une discussion entre deux médecins, et après avoir compris qu’il parlait de Jonas, je me suis rendu compte que ses problèmes cardiaques l’avaient rattrapés et qu’une attaque devait être à prévoir prochainement. D’après les médecins, c’était dû à son âge, il leur paraissait normal que le temps, et malgré le traitement qu’il avait reçu et qui lui avait permis de guérir presque totalement ses problèmes de cœur, l’avait maintenant rattrapé. "

Mais un jour, Jonas s’échappa de l’établissement où il avait passé une partie de sa vie. Etait-ce la fin, ou le début d'une vie ? Il n’en était pas sûr. Dans sa tête, il avait la sensation de repartir à zéro car même s’il ne se souvenait pas de tout ce qu’il s’était passé dans sa vie, il se souvenait clairement de l’année passée, celle qu’il avait vécue avec Marjorie, celle où il avait réappris ce qu’était la vie. Il pouvait maintenant l’expérimenter. Mais après avoir escaladé la barrière, Jonas avait ressenti une douleur foudroyante dans la poitrine. Il marchait maintenant le long de la rue respirant et admirant la vie. Quand il arriva au bout de la rue, la main sur le cœur, Jonas s’écroula.

Ecrit par froidichou, à 21:58 dans la rubrique "Petit coup de gribouille".

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Mercredi (21/09/05)

Mes rêves

Compo de français

Mes rêves

Tel un droit fondamental,
Rêver est besoin vital.
Avoir un but en chaque nuit, sans trêve.
Rêvez votre vie, moi je veux vivre mes rêves.

Occupez mes songes quand passe Hypnos,
Quand Morphée reproduit des formes si parfaites.
Lors d'une simple nuit, quand je trouve le repos,
Malgré les ténèbres j'aperçois ce paradis en fête.


Mais dans votre monde si magnifiquement iréel,
Là où règne l'harmonie de nos vies si belles,
Là où mon coeur trouve enfin le bonheur,
Je n'y existe hélas que pour quelques heures.

Samuel adorait la poésie, il aimait beaucoup écrire, penser, philosopher, créer des rimes. Il avait réussi à composer un poème sur les rêves dont il était extrémement fier, si fier qu'il l'avait rédiger sur le plafond de sa chambre à coucher de telle facon qu'en se réveillant, cela soit la première chose qu'il voit. C'est ainsi que commencait chacune de ces journées. Il levait les yeux, lisait son poème, prenait le stylo et le bloc-notes qui étaient toujours posés sur sa table de nuit et en essayant de se rappeler de tout les rêves qu'il avait subi pendant la nuit. écrivait ceux qu'il trouvait le plus intéressant. Ces derniers étaient pour lui non pas les rêves que tout le monde fait: ceux où l'on se trouve en présence d'amis ou de membres de la famille, mais les rêves qui intéressaient Samuel était ceux qui possédaient une quête spirituelle, un aboutissement d'un but, aussi curieux soit-il.

Cette nuit là, Samuel avait la sensation étrange d'un rêve déja vu, d'un déjà-vécu. Il se dépecha de l'écrire car d'apres lui, le souvenir d'une illusion s'estompait au fil du temps.

"Vendredi 28 juin. Décor de dunes, de désert finement sablé, à mon sens, pas d'acte antécédant. Suis tout seul avec ma pensée, pas de notion de temps."

Tout à coup Samuel se souvint:

"Pas de notion de temps...pas de souvenir antécédant... Mais bien sur ! J'ai déja fait ce rêve mais ca n'était pas aussi clair. Cétait juste l'impression d'être à la fois le centre du monde et de n'exister pour personne, une sensation de pas connaître le passé de sa vie mais d'être sûr que tout nous a poussé à arriver à ce moment là, dans cet endroit là. C'est donc cela que l'on appelle destinée, un lieu utopique où nous ne sommes que des acteurs contrôlés par une divinité, sacrifié ainsi par l'humanité, retrouvé seul avec son esprit en réflichissant sur son sort en attendant en vain que quelque chose se passe.

Si le destin m'a donc appelé une deuxième fois, il va de soit que je lui répondrai !"

C'est sur cette pensée que Sam alluma son ordinateur ainsi que son téléphone portable, se connecta à internet et appela sa meilleure amie: Ophélie, qu'il connaissait depuis l'adolescence.

Comme beaucoup de personne représentant les jeunes générations, Samuel n'apréciait guère, malgré son utilisation, la société de consommation dans laquelle il se trouvait, il avait d'ailleurs écrit un poème à la demande de sa nièce avec qui il partageait sa vision du monde:

Rosalia

Pas encore une femme mais déja belle
Pourtant des airs d'adolescente rebelle
Déja un regard sur cette effroyable société
Ce ne sont pas tes mots tu n'es qu'influencée

Par ces paroles musicales, ces textes complexes
Des idées de ton ex, réflexions sur le sexe
Amoureuse d'humour, d'humeur à aimer
Butiner à gauche, à droite, c'est comme une déstinée

Tu te poses des questions existencielles
Sur une vie cruelle, destin pestilenciel ?
Faut-il vivre, faut-il survivre ?
Tu le verras, il te faut poursuivre

Plus tard dans une vie les questions restent
D'autres viendront et retourneront ta veste
Mais les réponses se font voir, parfois seulement frolées
Et te feront vivre d'un espoir retrouvé

-Allo ?

-Salut chouchou c'est Samuel, je te dérange ?

-Ah Sam... heu non mais fais pas trop long, j'allais partir au travail.

-OK, je voulais juste savoir: t'as quelque chose de prévu ce week end ? Un petit voyage te motiverait ?

-Oula ! Tu me prends de court là ! Tu veux aller où ?

-J'ai fait un rêve, dans un désert...

-Lequel ? Quel pays ?

-Je sais pas trop, l'Algérie, pourquoi pas le désert du Sahara ?

-Arretes donc de poursuivre ta destinée si tu ne sais même pas où tu dois aller ! Et puis à 27 ans tu devrais arrêter de croire aux rêves, non ?

-L'intuition et la chance sont l'intelligence et l'action du destin. J'irai avec ou sans toi.

-Alors avec moi, je ne suis jamais contre un week en au soleil.

Sam composa alors une symphonie constituée de quelques bruits de clavier et de souris d'ordinateur.

-Aéroport de Genève, 6h33... je passe te prendre avec le taxi à 4h30. Est-ce que ca te vas ?

-Parfait. A demain, faut absolument que je te laisse maintenant.

-Oki, à demain.

Jamais une après-midi et une nuit n'avait paru si longue à Samuel.

"Est-il possible d'aller à l'encontre de son destin ? On dit de la chance qu'il faut savoir la provoquer, mais en est-il de même pour le destin ? Est-ce que nous, simple personne qui dirigeons notre destinée, celle crée par une force divine dans le but d'une harmonie parfaite sur notre planète ou est-ce cette même destinée à qui nous servons de marionnette. Ô toi, divin chemin qui porte mon nom, dis moi si c'est moi qui viens à toi ou si ce n'est que toi qui m'attires, me privant ainsi de ma plus simple libérté ? Dans des moments de doutes, tu me fais souffrir, réfléchir au sens de ma vie dans ce monde, je voulais marquer mon empreinte d'une manière quelconque ici-bas et me voila résolu à etre obligé de suivre ma quête spirituelle. Peut-etre me permettra-t'elle de changer ce que je suis afin de laisser une trace de ma vie sur notre planète. Destinée ! Je viens à tes côtés, retiens l'ange de la mort, veille sur moi car ma perte signifierait la tienne.

Il me faut dormir à présent."

Le seul rêve dont Sam se souvint cette nuit là n'était pas d'un intérêt particulier pour ce qu'il aimait à définir comme sa quête spirutuelle, la recherche de soi-même par delà son subconscient. Il avait rêvé de lui et de Ophélie lors de leur adolescence. Ces deux là étaient les meilleurs amis du monde du moins la plus grande amitié possible entre un garcon et une fille de leurs âges les liaient. Seulement à cette époque là, Sam était tombé amoureux d'elle et ils avaient alors, suite à l'euphorie d'une unique nuit d'amour, passé l'année la plus triste de leur vie, tout n'était alors que prises de têtes constantes, gêne incessante, ils ne cessaient de se faire souffrir réciproquement sans le vouloir. C'est d'ailleurs à cette époque là que Samuel avait commencé à composer de la poèsie principalement lié à l'amour et la haine. Mais au final leur amitié en est sorti bien plus renforcée.

Ce genre de rêve, Sam les cataloguais comme étant de ses rêves "indécis". Ceux qui font du bien à la mémoire et en quelque part au moral de part leur bons comme de leur mauvais souvenirs mais ils torturaient Sam également. Ils lui rappelaient sans cesse son amour semblant étérnel pour Ophélie ainsi que son mensonge continuel envers elle concernant ses sentiments.

Comme d'habitude durant le trajet du voyage en avion, Ophélie et Samuel avaient parlé de tout et de rien.

"Après tout, c'est ca qui fait l'amitié: pouvoir parler de tout, absolument tout ce dont ils avaient envie... Seulement si je lui parle de mon amour encore présent pour elle, ca pourrait faire autant de mal que cela en avait fait il y a maintenant neuf ans" pensait-il. "Et puis elle me parle sans arrêt de ses amants et autres amours passagers, c'est sûr, elle ne pense plus à moi de cette façon moi qui suis si distrait, avec ma tête dans les nuages comme elle dit si souvent, elle ne désire probablement encore moins d'une liaison sérieuse. Pour moi, elle ne peut être finalement que la petite soeur que je n'ai jamais eue, celle que je me dois de protéger et d'amuser."

Ils étaient à présent arrivé en ville d'In Salah, Ophélie avait clairement envie de faire du shoping ou de la bronzette, bref tout ce que ferait un touriste normal. Sam quand à lui, voulait accéder au plus vite au lieu de rencontre de sa prétendue déstinée:

-Que veux-tu donc faire maintenant Sam ?

-Je vais tenter de trouver un marchand de chameau afin qu'il m'amène dans le désert.

-N'étais-tu pas seul dans ton rêve ?

-Si. Cela dit dans un décor de montagnes ensablées comme je l'imagine, on peut facilement caché une caravane derrière une dune quelconque.

-Dans ce cas si tu n'as pas besoin de moi, je vais aller m'allonger au bord de la piscine avec un petit coktail à la main... fais attention à toi !

-Il ne vas rien m'arriver, mon destin veille sur moi. Bon farniente! Je serai de retour avant minuit.

Il était difficile de trouver ce que l'on cherchait dans le bazar de In Salah, c'est pour cette raison que Sam prenait soin de traverser chaqune des rues qu'il apercevait. Après plus d'une heure de recherche, il s'engouffra dans une petite ruelle peu acueillante. Les chats qui s'y trouvèrent, plus maigres les uns que les autres, engloutissait le reste d'un animal mort visiblement depuis peu. Un homme sortit d'un grande maison au teint grisâtre et dont on ne distunguait qu'une seule large fenêtre laissa la porte ouverte et s'adressa à Sam.

-Tu Cherches quelque chose ?

-Bonjour monsieur je cherche un endroit ou je pourrais louer des chameaux, savez vous ou cela est possible ?

-Parfait ! MON FRERE va arriver d'une seconde à l'autre avec les chameaux nous pouvons vous amener là ou vous le désirez...DE COMBIEN D'ARGENT DISPOSEZ-VOUS ?

-L'argent n'est pas un problème. Votre prix sera le mien

-Très bien, ENTREZ boire quelque chose en attendant mon frère. PASSEZ DEVANT...alors ou voulez-vous aller ?

-Eh bien... je ne sais pas exacte...

C'est sur ces paroles que Sam entra naïvement dans la bâtisse. Un lourd bruit se fît entendre, puis le chaos. Une large bosse apparût alors sur le front de Sam devant le regard de son agresseur et du bâton avec lequel il assoma Sam.

Sam aurait voulu pouvoir réfléchir durant son inconcsience. Il se serait alors demandé:

"Qui sont-ils ? Que vont-ils faire, rien je l'espère si ce n'est de me dépouiller de mon argent, que pourrait-ils faire de moi ? Ils pourraient me vendre comme esclave...non cela n'est pas possible même dans un lieu aussi retiré."

L'éternel éphémère des ténèbres s'illumina peu à peu et Sam se réveilla. Il était dans une voiture roulant au-dehors de la ville.

-Hé qu'est ce que vous faites ?! Gardez mon argent mais je vous en prie laissez moi partir maintenant !

-Tais-toi ! El Butcho remets-lui un bon coup sur la tête !

-Mais boss, tu sais que j'aime pas frapper les gens !

-Dépêches-toi avant qu'il n'apprenne quelque chose sur nous ! ...et sinon c'est moi qui te frappe et tu le sentiras passer !

El Butcho tellement énérvé et stressé par les paroles de sont chef frappa Sam de toute ses forces. Samuel retrouva alors l'obscurité qu'il avait habité durant un temps indéfini lors du premier choc. Mais cette fois le coup fût si brutal que Sam sombra dans un tel état d'inconscience que ses ravisseurs le crûrent mort et l'abandonnèrent en plain désert. Mais la de toute les parties de son corps, une seule fût gravement touchée: sa mémoire.

Sam se retrouva alors inconscient, seul au milieu du désert avec à ses pieds la seule chose que ses ravisseurs n'avait pas trouvé interessant: un bout de papier chiffoné.

Sa mémoire alors éffacée, le crâne ouvert d'une large plaie dûe au coups portés à la tête, Sam se réveilla et se leva. De la première vision qu'il fît à son réveille,

Samuel avait l'impression que ce qu'il voyait et qui pénétrait dans son esprit avait la forme de ce qui était écris sur ce bout de papier, et que cette même forme sortait en fait de son esprit tel un cercle vicieux.

Mes rêves

Tel un droit fondamental,
Rêver est besoin vital.
Avoir un but en chaque nuit, sans trêve.
Rêvez votre vie, moi je veux vivre mes rêves.

Occupez mes songes quand passe Hypnos,
Quand Morphée reproduit des formes si parfaites.
Lors d'une simple nuit, quand je trouve le repos,
Malgré les ténèbres j'aperçois ce paradis en fête.


Mais dans votre monde si magnifiquement iréel,
Là où règne l'harmonie de nos vies si belles,
Là où mon coeur trouve enfin le bonheur,
Je n'y existe hélas que pour quelques heures.

C'est ainsi que commencait chacune de ces journées. Il levait les yeux, lisait son poème, prenait le stylo et le bloc-notes qui étaient toujours posés sur sa table de nuit et en essayant de se rappeler de chacun des rêves qu'il avait subi pendant la nuit, écrivait ceux qu'il trouvait le plus intéressant... 

Cette nuit là il avait la sensation d'un rêve déjà-vu, d'un déja vécu...

Ecrit par Froidichou, à 19:03 dans la rubrique "Petit coup de gribouille" - Mise à jour : Lundi 24 Octobre 2005, 19:53.

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Lundi (12/09/05)

Ptite rebelle

LOL

Pas encore une femme mais déja belle
Pourtant des airs d'adolescente rebelle
Déja un regard sur cette effroyable société
Ce ne sont pas tes mots tu n'es qu'influencée

Par ces paroles musicales, ces textes complexes
Des idées d'un ex, réflexions sur le sexe
Amoureuse d'humour, d'humeur à aimer
Butiner à gauche, à droite, c'est comme une déstinée

Tu te poses des questions existencielles
Sur une vie cruelle, destin pestilenciel ?
Faut-il vivre, faut-il survivre ?
Tu le verras, il te faut poursuivre

Plus tard dans une vie les questions restent
D'autres viendront et retourneront ta veste
Mais les réponses se font voir, parfois seulement frolées
Et te feront vivre d'un espoir retrouvé

Ecrit par Froidichou, à 19:48 dans la rubrique "Petit coup de gribouille".

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Vendredi (17/06/05)

Skyblog

J'ai décidé de laisser un peu de coté mon piti joueb adoré mais après mûres réflexions, je vais pas le bazarder comme ca donc si vous avez des trucs a dire ou a faire partager, mon joueb sera toujours ouvert et parcouru (par moi en tout cas...) Sinon en ce qui concerne les articles faudra aller voir par ici:

 http://froidich.skyblog.com

Ecrit par Froidichou, à 14:23 dans la rubrique "Dites-moi pas que c'est pas vrai !!!" - Mise à jour : Samedi 18 Juin 2005, 16:13.

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Mercredi (01/06/05)

Festival Chant du Gros 2005

Programme

Jeudi 15 septembre:

Tafta

Ghinzu

Watcha

Kool Shen

Vendredi 16 septembre:

Izul

Mass Hysteria

Mathieu Mendes

Invité surprise

Hollywood Porn Star

The Sunday Drivers

BPM

Samedi 17 septembre:

L'homme Harang Nu

Glen of Guiness & L'ECV

Prohom

Jimmy Cliff

Deportivo

La Ruda

Sangria Gratuite

Ecrit par Froidichou, à 19:54 dans la rubrique "Dites-moi pas que c'est pas vrai !!!".

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Mardi (03/05/05)

Et si je t'écrivais...

Georges...

A toi qui occupe mes songes quand passe Hypnos,

Ecrit par Froidichou, à 15:40 dans la rubrique "Amour quand tu nous tiens..." - Mise à jour : Mercredi 1 Juin 2005, 19:40.

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Mercredi (16/02/05)

Mort d'un homme...

Poème

Je m'envole, quitte ce monde qui me désole

Ecrit par Froidichou, à 17:12 dans la rubrique "Petit coup de gribouille" - Mise à jour : Jeudi 24 Février 2005, 06:54.

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Mardi (08/02/05)

Chanson

En Anglais SVP

You're my princess every time

Ecrit par Froidichou, à 18:40 dans la rubrique "Petit coup de gribouille".

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Mardi (25/01/05)

Cette splendeur, jamais je ne pourrai l'oublier

À mon ange

Dans cette nuit divinement éclairée ou tout m'est passion

Ecrit par Froidichou, à 16:50 dans la rubrique "Petit coup de gribouille" - Mise à jour : Jeudi 27 Janvier 2005, 15:49.

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Jeudi (13/01/05)

Aime-moi

Embrasse-moi. vois-moi

Un ange reste un ange si on ne l'oublie pas

Es-tu si sur de lui ? Il t'oubliera

Pour un ange ne devrait être point de traccas

Regarde autour de toi, moi qui te tend les bras

Vois-moi

Embrasse-moi

Aime-moi

Moi qui vit sur cette terre pour te parler

Pour te complimenter, te consoler, pour t'aimer

Si tu ne peux que mépriser ton poète tous les jours

Un ange sans poète semble une femme sans amour

Vois-moi

Embrasse-moi

Aime-moi

Tel un Candide pour sa belle Cunégonde

 Je pourrai parcourir tout ce vilain monde

Ou tout n'est pas parfait mais au mieux

Ou partout je t'attendrai pour être heureux

Vois-moi

 Embrasse-moi

 Aime-moi

Car si dans ce monde le bonheur est précédé du maleur

 Si dans ce monde il faut passer par les pleures

Jusqu'au pays de l'Eldorado j'irais les chercher

Dans tous ces curieux  mondes je te pleurerai

Vois-moi

Embrasse-moi

Aime-moi

Et si à mon retour tu soit si pauvre et laide

Même à Dieu je ne demanderai à l'aide

Je t'aimerai mais serons nous liés ?

Quand un ange n'aime son poète que d'amitié

Ecrit par Froidichou, à 17:22 dans la rubrique "Petit coup de gribouille".

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