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Le joujoueb de Froidich

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Mes rêves

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Mes rêves

Tel un droit fondamental,
Rêver est besoin vital.
Avoir un but en chaque nuit, sans trêve.
Rêvez votre vie, moi je veux vivre mes rêves.

Occupez mes songes quand passe Hypnos,
Quand Morphée reproduit des formes si parfaites.
Lors d'une simple nuit, quand je trouve le repos,
Malgré les ténèbres j'aperçois ce paradis en fête.


Mais dans votre monde si magnifiquement iréel,
Là où règne l'harmonie de nos vies si belles,
Là où mon coeur trouve enfin le bonheur,
Je n'y existe hélas que pour quelques heures.

Samuel adorait la poésie, il aimait beaucoup écrire, penser, philosopher, créer des rimes. Il avait réussi à composer un poème sur les rêves dont il était extrémement fier, si fier qu'il l'avait rédiger sur le plafond de sa chambre à coucher de telle facon qu'en se réveillant, cela soit la première chose qu'il voit. C'est ainsi que commencait chacune de ces journées. Il levait les yeux, lisait son poème, prenait le stylo et le bloc-notes qui étaient toujours posés sur sa table de nuit et en essayant de se rappeler de tout les rêves qu'il avait subi pendant la nuit. écrivait ceux qu'il trouvait le plus intéressant. Ces derniers étaient pour lui non pas les rêves que tout le monde fait: ceux où l'on se trouve en présence d'amis ou de membres de la famille, mais les rêves qui intéressaient Samuel était ceux qui possédaient une quête spirituelle, un aboutissement d'un but, aussi curieux soit-il.

Cette nuit là, Samuel avait la sensation étrange d'un rêve déja vu, d'un déjà-vécu. Il se dépecha de l'écrire car d'apres lui, le souvenir d'une illusion s'estompait au fil du temps.

"Vendredi 28 juin. Décor de dunes, de désert finement sablé, à mon sens, pas d'acte antécédant. Suis tout seul avec ma pensée, pas de notion de temps."

Tout à coup Samuel se souvint:

"Pas de notion de temps...pas de souvenir antécédant... Mais bien sur ! J'ai déja fait ce rêve mais ca n'était pas aussi clair. Cétait juste l'impression d'être à la fois le centre du monde et de n'exister pour personne, une sensation de pas connaître le passé de sa vie mais d'être sûr que tout nous a poussé à arriver à ce moment là, dans cet endroit là. C'est donc cela que l'on appelle destinée, un lieu utopique où nous ne sommes que des acteurs contrôlés par une divinité, sacrifié ainsi par l'humanité, retrouvé seul avec son esprit en réflichissant sur son sort en attendant en vain que quelque chose se passe.

Si le destin m'a donc appelé une deuxième fois, il va de soit que je lui répondrai !"

C'est sur cette pensée que Sam alluma son ordinateur ainsi que son téléphone portable, se connecta à internet et appela sa meilleure amie: Ophélie, qu'il connaissait depuis l'adolescence.

Comme beaucoup de personne représentant les jeunes générations, Samuel n'apréciait guère, malgré son utilisation, la société de consommation dans laquelle il se trouvait, il avait d'ailleurs écrit un poème à la demande de sa nièce avec qui il partageait sa vision du monde:

Rosalia

Pas encore une femme mais déja belle
Pourtant des airs d'adolescente rebelle
Déja un regard sur cette effroyable société
Ce ne sont pas tes mots tu n'es qu'influencée

Par ces paroles musicales, ces textes complexes
Des idées de ton ex, réflexions sur le sexe
Amoureuse d'humour, d'humeur à aimer
Butiner à gauche, à droite, c'est comme une déstinée

Tu te poses des questions existencielles
Sur une vie cruelle, destin pestilenciel ?
Faut-il vivre, faut-il survivre ?
Tu le verras, il te faut poursuivre

Plus tard dans une vie les questions restent
D'autres viendront et retourneront ta veste
Mais les réponses se font voir, parfois seulement frolées
Et te feront vivre d'un espoir retrouvé

-Allo ?

-Salut chouchou c'est Samuel, je te dérange ?

-Ah Sam... heu non mais fais pas trop long, j'allais partir au travail.

-OK, je voulais juste savoir: t'as quelque chose de prévu ce week end ? Un petit voyage te motiverait ?

-Oula ! Tu me prends de court là ! Tu veux aller où ?

-J'ai fait un rêve, dans un désert...

-Lequel ? Quel pays ?

-Je sais pas trop, l'Algérie, pourquoi pas le désert du Sahara ?

-Arretes donc de poursuivre ta destinée si tu ne sais même pas où tu dois aller ! Et puis à 27 ans tu devrais arrêter de croire aux rêves, non ?

-L'intuition et la chance sont l'intelligence et l'action du destin. J'irai avec ou sans toi.

-Alors avec moi, je ne suis jamais contre un week en au soleil.

Sam composa alors une symphonie constituée de quelques bruits de clavier et de souris d'ordinateur.

-Aéroport de Genève, 6h33... je passe te prendre avec le taxi à 4h30. Est-ce que ca te vas ?

-Parfait. A demain, faut absolument que je te laisse maintenant.

-Oki, à demain.

Jamais une après-midi et une nuit n'avait paru si longue à Samuel.

"Est-il possible d'aller à l'encontre de son destin ? On dit de la chance qu'il faut savoir la provoquer, mais en est-il de même pour le destin ? Est-ce que nous, simple personne qui dirigeons notre destinée, celle crée par une force divine dans le but d'une harmonie parfaite sur notre planète ou est-ce cette même destinée à qui nous servons de marionnette. Ô toi, divin chemin qui porte mon nom, dis moi si c'est moi qui viens à toi ou si ce n'est que toi qui m'attires, me privant ainsi de ma plus simple libérté ? Dans des moments de doutes, tu me fais souffrir, réfléchir au sens de ma vie dans ce monde, je voulais marquer mon empreinte d'une manière quelconque ici-bas et me voila résolu à etre obligé de suivre ma quête spirituelle. Peut-etre me permettra-t'elle de changer ce que je suis afin de laisser une trace de ma vie sur notre planète. Destinée ! Je viens à tes côtés, retiens l'ange de la mort, veille sur moi car ma perte signifierait la tienne.

Il me faut dormir à présent."

Le seul rêve dont Sam se souvint cette nuit là n'était pas d'un intérêt particulier pour ce qu'il aimait à définir comme sa quête spirutuelle, la recherche de soi-même par delà son subconscient. Il avait rêvé de lui et de Ophélie lors de leur adolescence. Ces deux là étaient les meilleurs amis du monde du moins la plus grande amitié possible entre un garcon et une fille de leurs âges les liaient. Seulement à cette époque là, Sam était tombé amoureux d'elle et ils avaient alors, suite à l'euphorie d'une unique nuit d'amour, passé l'année la plus triste de leur vie, tout n'était alors que prises de têtes constantes, gêne incessante, ils ne cessaient de se faire souffrir réciproquement sans le vouloir. C'est d'ailleurs à cette époque là que Samuel avait commencé à composer de la poèsie principalement lié à l'amour et la haine. Mais au final leur amitié en est sorti bien plus renforcée.

Ce genre de rêve, Sam les cataloguais comme étant de ses rêves "indécis". Ceux qui font du bien à la mémoire et en quelque part au moral de part leur bons comme de leur mauvais souvenirs mais ils torturaient Sam également. Ils lui rappelaient sans cesse son amour semblant étérnel pour Ophélie ainsi que son mensonge continuel envers elle concernant ses sentiments.

Comme d'habitude durant le trajet du voyage en avion, Ophélie et Samuel avaient parlé de tout et de rien.

"Après tout, c'est ca qui fait l'amitié: pouvoir parler de tout, absolument tout ce dont ils avaient envie... Seulement si je lui parle de mon amour encore présent pour elle, ca pourrait faire autant de mal que cela en avait fait il y a maintenant neuf ans" pensait-il. "Et puis elle me parle sans arrêt de ses amants et autres amours passagers, c'est sûr, elle ne pense plus à moi de cette façon moi qui suis si distrait, avec ma tête dans les nuages comme elle dit si souvent, elle ne désire probablement encore moins d'une liaison sérieuse. Pour moi, elle ne peut être finalement que la petite soeur que je n'ai jamais eue, celle que je me dois de protéger et d'amuser."

Ils étaient à présent arrivé en ville d'In Salah, Ophélie avait clairement envie de faire du shoping ou de la bronzette, bref tout ce que ferait un touriste normal. Sam quand à lui, voulait accéder au plus vite au lieu de rencontre de sa prétendue déstinée:

-Que veux-tu donc faire maintenant Sam ?

-Je vais tenter de trouver un marchand de chameau afin qu'il m'amène dans le désert.

-N'étais-tu pas seul dans ton rêve ?

-Si. Cela dit dans un décor de montagnes ensablées comme je l'imagine, on peut facilement caché une caravane derrière une dune quelconque.

-Dans ce cas si tu n'as pas besoin de moi, je vais aller m'allonger au bord de la piscine avec un petit coktail à la main... fais attention à toi !

-Il ne vas rien m'arriver, mon destin veille sur moi. Bon farniente! Je serai de retour avant minuit.

Il était difficile de trouver ce que l'on cherchait dans le bazar de In Salah, c'est pour cette raison que Sam prenait soin de traverser chaqune des rues qu'il apercevait. Après plus d'une heure de recherche, il s'engouffra dans une petite ruelle peu acueillante. Les chats qui s'y trouvèrent, plus maigres les uns que les autres, engloutissait le reste d'un animal mort visiblement depuis peu. Un homme sortit d'un grande maison au teint grisâtre et dont on ne distunguait qu'une seule large fenêtre laissa la porte ouverte et s'adressa à Sam.

-Tu Cherches quelque chose ?

-Bonjour monsieur je cherche un endroit ou je pourrais louer des chameaux, savez vous ou cela est possible ?

-Parfait ! MON FRERE va arriver d'une seconde à l'autre avec les chameaux nous pouvons vous amener là ou vous le désirez...DE COMBIEN D'ARGENT DISPOSEZ-VOUS ?

-L'argent n'est pas un problème. Votre prix sera le mien

-Très bien, ENTREZ boire quelque chose en attendant mon frère. PASSEZ DEVANT...alors ou voulez-vous aller ?

-Eh bien... je ne sais pas exacte...

C'est sur ces paroles que Sam entra naïvement dans la bâtisse. Un lourd bruit se fît entendre, puis le chaos. Une large bosse apparût alors sur le front de Sam devant le regard de son agresseur et du bâton avec lequel il assoma Sam.

Sam aurait voulu pouvoir réfléchir durant son inconcsience. Il se serait alors demandé:

"Qui sont-ils ? Que vont-ils faire, rien je l'espère si ce n'est de me dépouiller de mon argent, que pourrait-ils faire de moi ? Ils pourraient me vendre comme esclave...non cela n'est pas possible même dans un lieu aussi retiré."

L'éternel éphémère des ténèbres s'illumina peu à peu et Sam se réveilla. Il était dans une voiture roulant au-dehors de la ville.

-Hé qu'est ce que vous faites ?! Gardez mon argent mais je vous en prie laissez moi partir maintenant !

-Tais-toi ! El Butcho remets-lui un bon coup sur la tête !

-Mais boss, tu sais que j'aime pas frapper les gens !

-Dépêches-toi avant qu'il n'apprenne quelque chose sur nous ! ...et sinon c'est moi qui te frappe et tu le sentiras passer !

El Butcho tellement énérvé et stressé par les paroles de sont chef frappa Sam de toute ses forces. Samuel retrouva alors l'obscurité qu'il avait habité durant un temps indéfini lors du premier choc. Mais cette fois le coup fût si brutal que Sam sombra dans un tel état d'inconscience que ses ravisseurs le crûrent mort et l'abandonnèrent en plain désert. Mais la de toute les parties de son corps, une seule fût gravement touchée: sa mémoire.

Sam se retrouva alors inconscient, seul au milieu du désert avec à ses pieds la seule chose que ses ravisseurs n'avait pas trouvé interessant: un bout de papier chiffoné.

Sa mémoire alors éffacée, le crâne ouvert d'une large plaie dûe au coups portés à la tête, Sam se réveilla et se leva. De la première vision qu'il fît à son réveille,

Samuel avait l'impression que ce qu'il voyait et qui pénétrait dans son esprit avait la forme de ce qui était écris sur ce bout de papier, et que cette même forme sortait en fait de son esprit tel un cercle vicieux.

Mes rêves

Tel un droit fondamental,
Rêver est besoin vital.
Avoir un but en chaque nuit, sans trêve.
Rêvez votre vie, moi je veux vivre mes rêves.

Occupez mes songes quand passe Hypnos,
Quand Morphée reproduit des formes si parfaites.
Lors d'une simple nuit, quand je trouve le repos,
Malgré les ténèbres j'aperçois ce paradis en fête.


Mais dans votre monde si magnifiquement iréel,
Là où règne l'harmonie de nos vies si belles,
Là où mon coeur trouve enfin le bonheur,
Je n'y existe hélas que pour quelques heures.

C'est ainsi que commencait chacune de ces journées. Il levait les yeux, lisait son poème, prenait le stylo et le bloc-notes qui étaient toujours posés sur sa table de nuit et en essayant de se rappeler de chacun des rêves qu'il avait subi pendant la nuit, écrivait ceux qu'il trouvait le plus intéressant... 

Cette nuit là il avait la sensation d'un rêve déjà-vu, d'un déja vécu...

Ecrit par Froidichou, le Mercredi 21 Septembre 2005, 19:03 dans la rubrique "Petit coup de gribouille".

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